Lors d’un accident de la route, on procède toujours de la même manière que pour toute autre intervention secouriste : PROTÉGER / ALERTER / SECOURIR.
PROTÉGER pour éviter une aggravation de l’accident, ALERTER ou faire alerter les secours et enfin SECOURIR comme tout bon scout devrait le faire.
PROTÉGER
Se garer à 200 mètres après l’accident pour ne pas gêner l’approche des secours.
Couper le contact et utiliser si possible les feux de détresse.
Faire descendre ses passagers et les mettre derrière la barrière de sécurité.
Baliser les lieux de l’accident dans les 2 directions à l’aide des triangles de signalisation.
Placer une personne dans les 2 sens de circulation pour ralentir la circulation.
Ne pas fumer à proximité sous risque d’incendie.
Si possible, ne pas modifier l’état des lieux.
ALERTER
Evaluer la gravité de l’accident.
Alerter le plus rapidement possible : chaque minute, voire chaque seconde compte !
Donner l’emplacement exact de l’accident : se référer aux panneaux, bornes, bâtiments…
Mentionner le nombre de blessés, le type de véhicule accidenté.
Sur autoroute, les bornes d’appel indiquent directement la position aux services d’urgence.
SECOURIR
Assister les blessés sans risquer d’aggraver leur état.
Parler au blessé : cela le rassurera et le maintiendra réveillé.
Couvrir le blessé : en état de choc on a toujours froid.
Si le blessé saigne abondamment : arrêter l’HÉMORRAGIE. En cas de nécessité absolue, effectuer un garrot jusqu’à l’intervention des secours.
Si le blessé ne respire plus : desserrer les vêtements et débarrasser la bouche des corps étrangers. En cas de nécessité absolue, pratiquer le bouche à bouche jusqu’à l’intervention des secours.
CE QU’IL NE FAUT SURTOUT PAS FAIRE
Donner à boire au blessé au risque d’involontairement l’étouffer.
DEGAGER UN BLESSE GRAVE hors de sa voiture sauf en cas d’incendie ou d’explosion.
Retirer le casque d’un motocycliste au risque de voir son crâne se fissurer
Laisser le blessé exposé au froid et aux intempéries au risque d’affaiblir la victime.